Prise en compte des épisodes climatiques extrêmes

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Au niveau géographique et géologique, Maule n'est pas homogène. Il y a le fond de vallée, deux versants (l'un calcaire, l'autre avec de larges zones argileuses) et des plateaux.

L'intensification des épisodes extrêmes dus au dérèglement climatique (orages, coulées de boue, tempêtes, pluies de très longue durée ou longues périodes de sécheresse) n'apporte donc pas les mêmes soucis à tous les Maulois.

Il y a ceux du fond de vallée qui ont été inondés, mais il y a également les Maulois des versants, dont les habitations peuvent se fissurer car elles sont bâties sur des argiles qui, pour rester stables, ne doivent ni se détremper ni s'assécher.

Tous ces éléments doivent être pris en compte pour être prêts à faire face. Or, il faut savoir que lors de l'urbanisation des versants, des cours d'eau conséquents, dévalant les pentes vers le centre de Maule, ont été busés sous terre, et ne sont même plus cartographiés comme affluents de la Mauldre. Ces opérations n'ont pas tenu compte des rush que nous devons affronter à présent, et il va falloir reprendre tout cela.

Pour plus d'informations, vous pouvez lire l'enquête sur l'eau naturelle (analyse et solutions) que l'association CIEAS (dont Aline Read est présidente) avait rédigée et envoyée aux décideurs à la suite de la grande inondation de 2016.